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Descendre en soi pour s’élever par l’écriture

[ article publié dans le n°80 du Journal du Printemps édité par Le Printemps culturel ]

« Pour parler du lac, il faut pouvoir y plonger », affirme le poète Friedrich Hölderlin. Dans la continuité de cette pensée qui présuppose que l’immersion dans un sujet précède sa connaissance, on pourrait postuler que pour parler de soi, il faut d’abord plonger en soi. Et ne pas craindre d’y aller, sans pouvoir présager de ce qu’on pourra y trouver.

Recoud-vert

J’ai écrit ce poème après avoir découvert une rue dans Aubagne où le végétal semblait anormalement « présent ». La verdure, montante et descendante, semblait surgir d’un peu partout, recousant les plaies minérales.

Tu es un arbre

Le point de départ du poème, c’est une image qui m’a arrêtée dans ma marche : celle d’un tronc d’arbre à terre sur lequel trois mots ont été écrits. Je ne sais pas qui a écrit ces mots. Ces mots sont le point de départ du poème.